S'entrainer Claire Essaye encore

S'entraîner autour de l'épisode "Essaye encore !"

Que faut-il retenir de l'épisode ?

Pour discuter autour du personnage

Tester sa mémoire

L'épisode en images et en bulles

1000 occasions de s'entraîner au quotidien

Guider l'enfant dans les tâches complexes

Une méthode souvent utilisée dans l’accompagnement des enfants avec TSA est celle de la guidance, un soutien verbal ou non verbal qui s'estompe avec le temps, et permet de ne pas mettre l’enfant en difficulté face à une tâche trop complexe. 

Décomposer un objectif, en plusieurs sous-tâches est un processus intéressant qui les aide beaucoup.

On peut soit aider l’enfant en séquençant au maximum la tâche :

  • par exemple pour se laver les mains : 1- je remonte les manches, 2- j’ouvre le robinet, 3- je savonne… 

On peut aussi le guider (ou faire à sa place) jusqu’à l’avant-dernière action et lui faire réaliser la dernière : 

  • par exemple pour l’aider à faire ses lacets, on lui met ses chaussures, on les lui noue et on lui demande d’abord de tirer sur les cordons pour fixer le nœud, puis on le fait intervenir de plus en plus tôt dans le processus.  

C'est ce qu'on appelle la technique du « chaînage arrière ». Il s’agit de guider l’enfant  très étroitement, jusqu’à la dernière étape, puis, une fois que celle-ci est acquise, jusqu’à l’avant dernière étape, puis celle d’avant... Jusqu’à ce que l’enfant réalise seul l’intégralité de l’action.  Chaque action se termine par une réussite, ce qui est gratifiant pour lui.

 L’apprentissage se fait ainsi de façon très progressive et on évite que l’enfant ne soit découragé par l’ampleur de la tâche à accomplir.

La motivation, un levier d'apprentissage

L'enfant TSA n'a pas les mêmes leviers de motivation qu'un enfant "neuro-typique" qui pourra avoir envie de s'atteler à une tâche pour faire plaisir à ses parents ou à sa maîtresse, par exemple.

Pour motiver un enfant avec TSA, on pourra s'appuyer sur ses centres d'intérêt spécifiques :

  • par exemple : dessiner un plan de métro pour apprendre la préhension du stylo

ou pour définir une récompense intrinsèque à l'activité (qui doit avoir un résultat tangible et satisfaisant) :

  • par exemple : utiliser des bulles de savon dont il raffole pour apprendre à souffler

Quelles pistes pour aider un enfant trop « perfectionniste » ?

Dans son livre "J'aide mon enfant différent à s’épanouir" (à paraître en avril 2019), Marina Laloux, psychopédagogue formée à la psychologie positive, propose des pistes pour canaliser le perfectionnisme, parade à la crainte de l'échec :

  • Encourager ses efforts plus que ses résultats, en lui demandant de se remémorer un effort de la journée. Citez-en également un pour lui.
  • Apprendre à son enfant à établir des priorités : autorisez son perfectionnisme dans des activités qui ont une réelle importance pour lui.
  • Lui montrer que les erreurs sont sources d'apprentissage et que la perfection n'existe pas. Reconnaissez vos propres erreurs.
    Et en cas d’échec, guidez-le pour qu’il comprenne comment « faire différemment » la prochaine fois.
  • Lui raconter des histoires de personnalités qui ont dépassé leurs échecs. Internet regorge des histoires de Steven Spielberg, Walt Disney, Thomas Edison, Winston Churchill, J.K. Rowling…

Ses autres conseils :
Mettre des mots sur le ressenti de l'enfant quand il est découragé ou qu'il désire abandonner : « Tu trouves ça difficile ? C’est plus long que tu imaginais ? Je comprends ». Pour un enfant avec TSA, cela va l’aider à reconnaître ses émotions.

Mettre des mots sur ce qu’il vit peut l’encourager à surmonter son impatience devant une tâche qui lui semble difficile.

Pour ces enfants, il peut être utile d’avoir aussi des supports visuels pour étayer les émotions et les concepts.

Faire un temps de pause plutôt que de le "forcer" à continuer pour "apprendre le sens de l’effort". Si, devant une difficulté, votre enfant a envie de tout laisser tomber, vous pouvez aussi lui proposer de faire une pause et de terminer plus tard. 

Raconter nos propres échecs

N’ayons pas peur de raconter nos propres échecs et les différentes tentatives que nous avons faites avant de réussir.

  • par exemple : plusieurs tentatives pour le permis de conduire / grand nombre d’heures de cours pour apprendre à skier, etc.

Essayons d’avoir quelques citations qui pourront jouer le rôle de « mantras » pour les enfants.

  • par exemple : « On ne perd jamais, soit on gagne, soit on apprend » (Nelson Mandela)

Soyons à attentif dans le quotidien et dans l’actualité, aux témoignages ou évènements qui illustrent cette idée de persévérance.

  • par exemple, Michaël Jordan : « J’ai raté plus de 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu près de 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi je réussis. »

Valorisons les essais plutôt que les réussites, en réagissant de façon plus positive encore quand l’enfant a essayé une nouvelle action (même s’il ne l’a pas parfaitement réussie) plutôt que quand il a parfaitement réussi une tâche familière.

Un livre à lire avec votre enfant :

Elisabeth a peur de l'échec, de Danielle Noreau - Editions Dominique et cie

Elisabeth est une petite fille de 7 ans qui a peur de l'échec. Cette appréhension se manifeste d'abord à l'école, plus particulièrement en situation d'apprentissage des mathématiques, où elle éprouve des difficultés. Dès qu'il en est question, Elisabeth se met à se gratter, à avoir mal au ventre et à paniquer...

Réalisation & référencement Simplébo

Connexion

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'installation et l'utilisation de cookies sur votre poste, notamment à des fins d'analyse d'audience, dans le respect de notre politique de protection de votre vie privée.