Vous enseignez une pratique sportive à des enfants, en leçons individuelles ou collectives, à votre compte ou dans un club ou à l'école.
Vous connaissez les bienfaits du sport et pensez que tout enfant devrait avoir la chance de pratiquer une activité physique,
Vous êtes parfois confrontés à des enfants avec des modes de fonctionnement et des comportements atypiques difficiles à gérer.
Vous êtes prêt à mettre votre savoir-faire au service d'un enfant avec autisme mais vous ne savez pas comment vous y prendre.
Le challenge ne vous fait pas peur !
Les clubs sportifs classiques ne sont pas toujours en mesure d’accueillir des enfants autistes notamment en raison du manque de formation des professeurs.
Les structures de “sport adapté » qui accueillent exclusivement des enfants avec handicap, ne correspondent pas toujours au souhait des familles qui recherchent l’inclusion en milieu ordinaire, dans des structures proches de chez eux.
Il existe peu d’éducateurs sportifs formés à l’autisme susceptibles de proposer des séances individuelles ou semi-collectives pour apprendre à faire du vélo, du roller, du judo, de la danse, ou de tout autre activité physique.
Or, le sport peut être un outil éducatif et thérapeutique essentiel pour faire progresser les personnes avec autisme :
Le sport :
Vous avez à coeur le bien-être et la santé des enfants et souhaitez donner à chacun les mêmes chances de pratiquer une activité sportive.
Vous aimez relever de nouveaux défis !
IKIGAÏ est à vos côtés :
Pour vous aider à mieux accueillir et accompagner l'enfant :
Pour vous permettre de travailler avec plus de sécurité et de sérénité :
Les difficultés motrices et de coordination peuvent prendre plusieurs formes et occasionner de la maladresse chez les personnes autistes.
Les personnes autistes peuvent avoir des difficultés à synchroniser les mouvements des jambes et des bras, particulièrement lorsque la personne est en train de courir (Guilbert 1989, Hallett et al. 1993). Un retard d’acquisition est observé dans la petite enfance concernant la marche, et certaines activités demandent une guidance plus importante, comme le fait d’apprendre à lacer ses chaussures, s’habiller ou utiliser les couverts. La motricité fine qui permet de réaliser des activités minutieuses en faisant des mouvements précis peut être impactée. Les enseignants remarquent souvent des difficultés dans les activités de motricité fine comme l’utilisation des ciseaux ou de l’écriture. Les activités demandant une coordination ainsi que le sens de l’équilibre sont acquises plus difficilement, tel que le vélo ou le skateboard. Très jeunes, les enfants autistes peuvent également avoir du mal à situer leur corps dans l’espace et se cognent dans les objets, les cassent ou renversent souvent leur verre ou assiette.
Les professeurs d’éducation physique remarquent souvent que les enfants ont des problèmes de coordination et sont peu performant dans leur capacité à attraper, jeter, ou frapper une balle.
Selon un article paru dans la revue Spectrum News, 50 à 80% des personnes autistes seraient concernées par les difficultés de coordination motrice. Une meilleure détection permettrait de mettre en place des solutions lorsque ces problèmes deviennent trop importants.
Ces difficultés motrices et de coordination entraînent une maladresse chez les personnes autistes dans les actes quotidiens de la vie qui peut aboutir à une mise à l’écart sociale, soit parce que l’enfant perçoit qu’il est moins bon que ses camarades dans ces domaines et se met à l’écart, soit que ses pairs l’écartent des jeux par manque de performance de sa part.
source : www.comprendrelautisme.com